Etudiant : Grégoire Bassinet
Directrice de mémoire : Dominique Caire
COMPOSER LE PAYSAGE URBAIN DES GROUES DANS L'AGGLOMERATION D'ORLEANS
315 000 habitants à l’horizon 2015. L’agglomération orléanaise se développe et cherche de l’espace, le terrain des Groues se présente donc comme une opportunité : un vide dans la ville.
Après avoir été exploité par l’armée, puis abandonné, le terrain apparaît donc aujourd’hui comme une réserve urbaine.
Au centre de « l’Agglo orléanaise », 33 hectares répartis entre la commune d’Orléans et celle de Saint Jean de la Ruelle sont une vaste friche presque nue, sans relief marqué, où seule une piste en béton vient signer ce territoire et rappeler aux visiteurs son activité passée.
Autour, de la ville déjà périphérique par la nature du bâti :
un tissu pavillonnaire ponctué d’ensembles collectifs forme un maillage labyrinthique d’allées et d’impasses, de grandes emprises industrielles et d’une base militaire. Ses franges se laissent grignoter peu à peu alors que la voie ferrée, au sud, marque une frontière nette mais aussi, une façade aux voyageurs du train.
Une réalité sociale, parfois difficile, s’exprime et la mauvaise réputation s’établit.
Le projet des Groues peut être l’occasion de composer un nouveau paysage urbain, d’apporter une solution aux problèmes existants et enrichir la ville de nouveaux équipements (associatifs, culturels, sportifs). Il est possible d’imaginer des logements qui favorisent la mixité sociale et permettre le développement économique avec le prolongement de la zone d’activités.
En prenant possession de ce territoire, la collectivité souhaite avoir une action globale à l’échelle de l’agglomération. L’avenir de ce terrain passe par la prise en compte des différents projets en cours : le schéma directeur, le programme local d’habitat, la trame verte composée autour de la Loire, le schéma de déplacement urbain qui prévoit la création d’une nouvelle route sur le site, etc.
D’abord trouver la logique urbaine et la structure générale de ce nouveau morceau de ville, puis déterminer ses liens, ses limites, sa spécificité et la place du futur parc public.
Composer un parc de 10 hectares qui fédère les quartiers adjacents et forme un noyau dynamique qui rayonne le plus largement possible.