Etudiant : Gabriel Mauchamp
Directrice de mémoire : Jacqueline Osty
Périurbanisation et mobilité, quel avenir aux portes de Marseille ?

Au pied du Garlaban, dans le pays de Pagnol et aux portes d'Aubagne, le paysage agricole décline en faveur d'un espace périurbain. Sur les champs ont poussé des maisons et la campagne aubagnaise s'est vue transformée en banlieue éloignée de la métropole marseillaise.
Cette dernière, ceinturée par les collines, repousse ses frontières dans son unique vallée, l'Huveaune. C'est ici, à 20 km de la ville de Marseille, que la plaine d'Aubagne voit peu à peu son visage se transformer par l'arrivée de nouveaux habitants.
Deux populations se retrouve donc à vivre ensemble : une population locale plus établie mais travaillant en majorité dans les agglomérations environnantes et de nouveaux habitants, tirés de la ville par un cadre de vie agréable à des prix abordables.
Face à cette nouvelle donne, des pratiques de déplacement mieux adaptées doivent voir le jour pour permettre une nouvelle offre, en complément de la logique du tout voiture. L'enjeu, à cette échelle périurbaine, est de combiner les pratiques actuelles avec les nouvelles fonctionnalités attribuées à ces territoires. Cette réflexion se fera à plusieurs échelles de projet autour d'un axe central : l'ancienne voie ferrée de la Valdonne.
A l'échelle de l'intercommunalité, la requalification de cette voie permettrait de proposer une nouvelle identité territoriale. Ainsi à travers ce changement global, chaque commune pourrait repenser à sa propre échelle la question de la mobilité mise en relation avec les nouvelles façons d'habiter le territoire.
Comment la voie ferrée peut-elle donner une nouvelle dynamique, tout en proposant une alternative aux logiques pavillonnaires actuelles ? Quelles nouvelles pratiques urbaines inventer, pour quel nouveau paysage ?
Du territoire rural à l'explosion urbaine, comment maîtriser l'étalement tout en répondant à la demande croissante de logements ? Repenser le mode d'urbanisme et la lecture des paysages qui l'accompagne, tout en redonnant une échelle de vie locale aux habitants. Comment une voie de communication peut-elle engendrer une nouvelle manière d'habiter et de vivre le paysage ?