Etudiant : Anaël Maulay
Directrice de mémoire : Claire Dauviau
PERICULTURE, AGRIURBANITE
Une nouvelle forme de ville est apparue. Elle est aux marges de la ville traditionnelle. Elle est horizontale, éclatée et s’étend inlassablement avec une force insoupçonnée vers de nouveaux territoires. Cet engouement du citadin vers de nouvelles formes de villes résulte d’un besoin d’une autre ville où la nature jouerait un rôle fondamental.
Les campagnes en périphérie sont la proie des lotissements. Ils provoquent une rencontre forcée entre le monde rural et le citadin à la recherche des formes traditionnelles de la campagne.
L’environnement qu’ils découvrent les confronte souvent à une agriculture qui a évolué vers une production intensive et qui est loin du rêve de nature qu’ils avaient espéré.
La rencontre entre le monde rural et le monde urbain provoque une transformation de l’espace, en particulier sur les terrains agricoles, qui implique une transformation des usages.
Comment les territoires agricoles peuvent-ils devenir urbains, c’est-à-dire se développer avec la nouvelle vie qui se forme aux alentours ? Quelle ville pourrait-on envisager si l’on prend en compte l’agriculture comme composante urbaine ? Comment retrouver le charme d’un paysage naturel tout en garantissant une forme de ville ? Comment marier le désir de campagne naturelle et l’économie agricole pour que le développement puisse perdurer ?