Etudiante : Anaïs morvan
Directeur de mémoire : Jean-christophe Bailly
LE PORT AMONT DE SAINT-BRIEUC
La ville de Saint-Brieuc est implantée en porte-à-faux sur les vallées du Gouëdic et du Gouët. à cause de l’importance des reliefs que ces vallées représentent, la ville s’est mise à distance de la mer. Pourtant, celle-ci est toute proche et s’engouffre au gré d’une ria jusqu’au pied du phénomène urbain.
Dans cet espace entre ville et mer, s’est implanté un port qui souffre du fort marnage de la baie de Saint-Brieuc. Ainsi, les nouvelles infrastructures portuaires tentent de s’implanter davantage sur la mer, à l’extrémité de la ria. Cette délocalisation pose la question du devenir du port intérieur en déserrance et celle d’une appropriation possible d’un territoire à la fois urbain et maritime au pied de la ville.
La question majeure de ce territoire est une question d’appropriation par l’usage et par l’image.
On dit que les briochins ne descendent pas dans leurs vallées. Pourtant, à certains endroits de connexion plus évidente à la ville, ils semblent faire quelques pas de plus, au regard des efforts d’aménagement de la commune de Plérin, limitrophe de celle de Saint-Brieuc.
Quelles autres solutions peut-on trouver pour prolonger le chapelet afin que ce territoire entre mer, bois et ville, révèle ses qualités, un havre d’attractivités urbain et maritime.