Etudiant : Georges Ameil
Directeur de mémoire : Patrice Anquetil
LE PARC DE LA PINCONNIERE OU PARC URBAIN DE L'ARROU A BLOIS
Depuis vingt ans, la municipalité de Blois acquiert des terrains à l’ouest de la ville, dans le vallon de l’Arrou. C’est actuellement une friche de 30 hectares. La partie occidentale déjà aménagée du lac de la Pinçonnière représente 15 hectares.
De vallon délaissé, cet espace est aujourd’hui totalement entouré par le tissu urbain de Blois.
Localisé entre la forêt domaniale, la zone d’urbanisation prioritaire des quartiers Nord et le centre-ville, c’est un endroit habité par les riverains.
L’idée d’un parc dans le vallon de l’Arrou germe chez les aménageurs, les décideurs politiques et la population.
Pour ce futur parc urbain, la municipalité souhaite concilier des activités ludiques et pédagogiques. Elle propose un golf, des terrains de sports, des aires de jeux, un arboretum, un parcours botanique, une ferme pour les enfants. Elle veut offrir un lieu d’accueil avec des aires de stationnement pour véhicules, une signalétique spécifique, des entrées et des limites de parc clairement affirmées. La municipalité désire un espace ouvert à la promenade piétonne et aux bicyclettes : mise en valeur du sentier de grande randonnée existant, création de chemins reliant les différents quartiers de la ville afin de faciliter les contacts entre les membres d’une population urbaine variée. Le parc doit être source de lien social ; Il doit intégrer les jardins familiaux existants et prévoir de nouveaux espaces de rencontre, des aires de pique-nique et de restauration. Au-delà de la création d’éléments de programmes définis, la municipalité souhaite pour le vallon de l’Arrou un aménagement global et cohérent.
L’étude proposée mènera à un projet paysager issu d’une analyse, une recherche et un programme personnel.
Je cherche à donner une identité nouvelle à cette friche fréquentée uniquement par les riverains. Mon projet tentera d’amener aussi le reste de la population blaisoise pour que ce lieu aujourd’hui délaissé soit enfin habité et qu’il s’inscrive dans le paysage de Blois.